Voilà, mon rêve est devenu réalité.
Vue pour la toute première fois à Bâle, en mars de cette année, cette montre est rapidement devenue un énorme coup de cœur.
Pré-commandée en août, chez mon AD parisien favori (XP pour ne pas le citer), la date de livraison est restée pendant longtemps une source de stress.
Il est vrai que je me doutais que quelques exemplaires allaient arriver pour la grande soirée B&R des Invalides.
18 septembre, je reçois un coup de fil de Xavier Pénichot, la montre sera bien chez lui pour 16h30 !
Je tiens donc à remercier vivement l'ensemble du staff Bell&Ross, d'avoir tout mis en œuvre pour qu'elle soit disponible le jour de ma venue sur Paris.
Vous l'avez compris, elle aurait été envoyée quelques jours plus tard, mais les envois par la Poste, même en VD, me font toujours un peu peur..
La montre est livrée dans une boîte carrée, commune à toute la gamme Vintage :
Les dimensions sont généreuses.. Un boîtier en acier poli de 45mm de diamètre, 15mm d'épais. Elle pèse 118 grammes, ce qui est raisonnable pour un chrono B&R.
On comprend déjà que le mouvement ETA des autres chronos de la marque a cédé la place à un autre calibre..
C'est donc un mouvement La Joux-Perret qui anime le garde-temps.
Nom de code LJP 8201.MPC, d'un diamètre de 13 1/4" (30mm), à 28800 alt/hrs, 31 rubis.
Celui-ci a été conçu spécialement pour Bell&Ross.
Ses fonctions : heure, minutes, petite seconde, chrono 60s et 30min.
Un verre saphir bombé surplombe le cadran à deux tons. Ivoire pour le fond, argenté pour les deux sous-compteurs.
Les aiguilles "feuille de sauge" bleuies sont de plus bel effet. Je suis particulièrement content que Bruno Belamich ait finalement laissé ces aiguilles..
Un superbe bracelet en alligator bleu nuit, en 18/18, qui matche parfaitement avec les aiguilles, est placé sur les anses à fil
La boucle reprend un peu le design d'une boucle sortie sur les tous premiers modèles de la collection Vintage
Arrêtons-nous désormais sur le fameux poussoir unique. La première partie de la couronne oignon, présente sur les WW1, est désormais prolongée par un poussoir qui actionne le chrono.
Le fonctionnement est on ne peut plus simple.. Premier clic : déclenchement du chrono, second clic : stop, troisième clic : remise à zéro.
On y retrouve bien évidemment l'esperluette, symbole de la marque
Faisons un détour sur le galbe du boîtier, tout en arrondi et en finesse (très difficile à photographier sans choper son reflet !!!)
Le fond est plein et poli, tout comme le reste du boîtier
Quelques gros plans ?
Je ne peux m'empêcher de vous la présenter à côté de sa petite sœur, la WW1-92 Héritage
Le traditionnel wristshot, avant de conclure
Vous l'aurez tous remarqué, la WW1 Monopoussoir est une montre extrêmement bien équilibrée, d'un niveau de finition toujours plus élevé, muni d'un calibre reflétant le souhait de la marque de se diversifier. Elle est pour moi, l'une des plus jolies montres jamais produite par la marque.
Gageons que la prochaine édition du Baselworld nous réserve encore beaucoup d'aussi belles réussites !!
Merci de m'avoir (re)lu..
